Jeudi
14h je retrouve Nico (Pianet) chez lui et nous descendons à Chamonix. Dans la voiture,
on discute matériel obligatoire (mais aussi d’autres choses, rassurez-vous) c’est
surtout que nico n’a rien de prêt… on arrive à Cham vers 17h et du coup on
passe direct au village pour acheter le matos qui manque. On retrouve Monsieur
et Madame Gavand. Romain nous trouve deux pantalons imperméables tip top et on
file aux dossards déjà18h..Présentez vos cartes d’indenté, 20 €…Contrôle
antipoding obligatoire pour Nico et si possible pour moi. Contrôle du matériel
je tombe sur une mamie qui est blasée , elle contrôle juste ma veste et me fais
confiance pour le reste. Voilà ça c’est fait. On retourne au village voir les
Scott boys, nico retire une paire de Kinabalu (le dernier modèle trail de la
marque pour 2013) et on file à l’appartement…c’est royal sur la place d’arrivée
de la course ! on aura le droit au arrivée en direct depuis notre lit. Un p’tit
coup de fil à bino pour lui dire que je l’attends sur la ligne demain matin
avant de prendre le bus pour Courmayeur à 8h30…je tombe sur sa messagerie !
quelques minutes plus tard Patricia m’appelle, Manue lui a annoncé que bino s’est
arrêté au Cornet de Rosselend ! Dans ma tête je me dis : « putain ! si bino
arrête…un SMS : idem pour le gé ! merde, mauvais jour pour les frères Schleck !
Je pense au Pierrot qui doit sûrement en baver. Allez au lit les enfants, on
verra bien demain ! Dawa passe la ligne avec Sagesse et avec presque une demi
heure d‘avance sur le le couple Guillon-Trivel. Bon ça serait bien que le
speaker la ferme un peu pourque l’on puisse dormir « hein, Nico ? » . Mais Nico
a disparu du lit et a migré dans le salon de l’autre coté de l’appart plus au
calme. 6h56…j’ai du dormir ! Jean-louis bal nous rejoint. Il va nous faire l’assistance.
Ça va être tendu pour lui de suivre Nico en tête de course et moi-même . je lui
dis qu’une assistance à la Fouly me suffit après je m’arrangerai bien. On
trottine sous un ciel très bas et la pluie (+10°C ) pour rejoindre le bus ..une
journée de guerrier s’annonce ! un SMS de Patricia qui m’annonce des éclaircies
coté Italien puis de la pluie en suisse. On arrive à Courmayeur ..Eclaircies !
Nickel ! « un caffè per piacere »..un vrai ! on retrouve Romain sur la ligne de
départ, un peu tendu je le trouve le jeune marié. J’enlève la veste. Briefing
de Miss Poletti qui nous refait le bla bla de ces 3 dernières année : attention
conditions hivernales …On nous annonce une modification du parcours : on
montera directement à Bertone sans passer par le tête à la tronche et on ne
montera pas non plus à la tête aux vents depuis Vallorcine rentrée direct via
Argentière..CCC réduit à 90km, c’est mieux je pense alors. Donc pour moi c’est
le même parcours quand 2011 jusqu’à Champex après je connais. Show must go on !
let’s go..tofol Castaner prend déjà les choses en main avec Clavery à ses cotés
et Jorro. Nico part prudemment juste devant moi , il y aussi le frangin
Thevenard, Maud Gobert ,la championne du monde de Trail..bien enrhumée. On traverse
courmayeur et on prend la rue qui monte derrière l’Eglise..Nico casse un de ses
bâtons
qui s’est enfilé dans l’unique bouche d’égout du parcours et de rage il les
donne à un
spectateur
en criant : « dossard 5005 » ! on attaque la montée, je sors les bâtons et m’oblige
à monter en marchant en restant autour de 170 pulsations. 43mn pour rejoindre Bertone.
Un coca au refuge, puis un gel un peu plus loin, et on descend sur Arnuva via
le refuge Bonatti où je reprend un coca..ça glisse, ça souffle et ça papillote
! La montée au grand col Ferret s’annonce épique. Au ravito d’Arnuva j’enfile
ma veste car ça neige plein pot, une soupe chaude, un bout de banane, je pique
une barre salée que je boufferai un peu plus loin et je repars sans trop perdre
de temps. Aucune idée du classement pour l’instant ! la montée au col Ferret
est très glissante, heureusement que je peux m’appuyer sur les bâtons (je pense
au nico sans..) Tempête de neige, mais je monte bien je reprends quelques gars
je relève la tête et suis surpris d’être déjà au col. Je préfère descendre cool
, je prends un gel et un coureur , on reste ensemble jusqu’à la Fouly. Tiens
les Lulu ! une bise à Lulu.
On nous annonce 11ème et 12ème . Je suis un peu surpri. Jean-louis est là . Nico est passé 2ème avec Clavery. Devant c’est Tofol. j’enlève ma veste et change mon beau maillot blanc Team Trail Jura bien humide contre un maillot noir Volodalen Gavand Sport bien sec. je fais le plein de la poche à eau, je prends 3 gels dans mon sac, une barre salée , je bois un coca..je me rends compte que J-louis a embarqué ma veste ! je panique 15 sec Heureusement je l’aperçois qui s’en va, je le cris et il me rend ma veste, je la fourre dans mon sac car la météo est correct , je repars avec quelques TUC à grignoter. Faux plat descendant jusque aux pieds de Champex, je file tranquille avec mon compagnon de descente. Un arrêt pipi..bon signe ! je bouffe un gel, la famille Jeu m’appelle, ça fait plaisir et j’attaque la montée vers Champex. J’aperçois un coureur qui doit être 3mn devant mois. Je me retourne et en aperçois 4 juste derrière moi. Je m’affole pas, car à Champex je ne compte pas m’arrêté. Un grand gaillard me reprend, c’est l’américain Dave Mackey au palmarès impressionnant . j’emboîte le pas et nous grimpons vers Champex. L’année dernière je me souviens d’avoir été beaucoup plus mal et incapable de bouffer à Champex. Aujourd’hui ca-va bien. J’arrive au ravito, je prends une soupe de vermicelle chaude et salée, je bois 2 cocas et repars vite. Je sors dans la tente , c’est la brouillasse il pleuvine, j’enfile vite ma veste. Clovis Dalban Morenas me rejoint. On discute. il a mal au bide. lui aussi s’arrête pour mettre sa veste je continue tranquille, je ne le vois pas revenir. J’en profite pour prendre un gel et je le vois qu’il arrive, il me dit « j’ai chié un coup, ça va mieux, mais j’ai la chiasse » (désolé pour la littérature crue) et on attaque Bovine, on monte ensemble Dave Mackey nous reprend mais on continue régulier avec Clovis. Nous arrivons à Bovine il neige. contrôle et ravito boisson chaude dans un chalet d’alpage. Je prends 2 cocas, un café. Il y a J-M Thevenard frigorifié qui tente de se réchauffer avec une boisson chaude. Clovis a du mal à sortir du chalet, je repars , il a du mal à suivre, je descends donc seul sur Trient. Au ravito je fais de nouveau le plein de ma poche à eau. Et j’attaque Catogne seul qui est une montée beaucoup plus roulante que Bovine. Je me souviens bien , il y a 2 ans avec le Steph Pierrel. Je prend un gel dans la montée. J’arrive sur le haut, il faut relancer sur le replat, se remettre à courir, c’est un instant dure mais j’ai encore des jambes .Je vois personne devant ni derrière. Je passe au Check point et descend cool sur Vallorcine peut-être trop cool.. je croise des randonneurs qui m’annoncent qu’un coureur et juste devant moi. J’arrive à Vallorcine on m’annonce 10ème je pense au top 10. il y a Brochard sous la tente et un gars me suit. II va falloir aller le chercher. Je prend 2 cocas et repars très vite avant eux , je dois donc être 9ème. Il va falloir tenir. Le problème il n’y a plus de bosse à mon avantage. Il n’y a plus que le col des montés à faire à l’envers, c’est du faux plat montant il faut courir. Puis descente sur argentière et le fond de vallée en faux plat descendant très roulant jusqu’à Chamonix. Je me retourne et je vois les deux coureurs qui sont déjà là. Ils me passent mais je ne peux les accrocher, ils déroulent beaucoup mieux. Il faut que je tienne. J’arrive à Argentière on fait une boucle dans la ville pour aller se faire contrôler, je croise Brochard il doit être 1 minute devant. Finalement on descend sur les balcons Nord , c’est le départ du Marathon du Mont Blanc à l’envers et c’est très roulant : je ne crois plus au top 10 mais je finis à fond car derrière ça revient et dans les longues lignes droites j’aperçois un coureur qui dois être à moins d’une minute derrière. Je file à 15km/h. la nuit tombe, il se met à pleuvoir. La flamme rouge, la piscine, Ravanel, j’entends le speaker, l’arche d’arrivée. 10h26’56 ..même pas allumé le frontale ! Jean-louis est là et me félicite il me dit : « t ‘as fait un truc , derrière il y a des costauds » je lui répond « oui, je me suis surpris.. » il m’annonce que Nico fait 3 Super ! il a arraché le podium . je file à l’appartement prendre une douche. Nico, un peu surpris, me voit arriver. « T’es déjà là ! » « Déjà, déjà… cela fait presque une heure qu’il est arrivé !
Passage à la Fouly |
On nous annonce 11ème et 12ème . Je suis un peu surpri. Jean-louis est là . Nico est passé 2ème avec Clavery. Devant c’est Tofol. j’enlève ma veste et change mon beau maillot blanc Team Trail Jura bien humide contre un maillot noir Volodalen Gavand Sport bien sec. je fais le plein de la poche à eau, je prends 3 gels dans mon sac, une barre salée , je bois un coca..je me rends compte que J-louis a embarqué ma veste ! je panique 15 sec Heureusement je l’aperçois qui s’en va, je le cris et il me rend ma veste, je la fourre dans mon sac car la météo est correct , je repars avec quelques TUC à grignoter. Faux plat descendant jusque aux pieds de Champex, je file tranquille avec mon compagnon de descente. Un arrêt pipi..bon signe ! je bouffe un gel, la famille Jeu m’appelle, ça fait plaisir et j’attaque la montée vers Champex. J’aperçois un coureur qui doit être 3mn devant mois. Je me retourne et en aperçois 4 juste derrière moi. Je m’affole pas, car à Champex je ne compte pas m’arrêté. Un grand gaillard me reprend, c’est l’américain Dave Mackey au palmarès impressionnant . j’emboîte le pas et nous grimpons vers Champex. L’année dernière je me souviens d’avoir été beaucoup plus mal et incapable de bouffer à Champex. Aujourd’hui ca-va bien. J’arrive au ravito, je prends une soupe de vermicelle chaude et salée, je bois 2 cocas et repars vite. Je sors dans la tente , c’est la brouillasse il pleuvine, j’enfile vite ma veste. Clovis Dalban Morenas me rejoint. On discute. il a mal au bide. lui aussi s’arrête pour mettre sa veste je continue tranquille, je ne le vois pas revenir. J’en profite pour prendre un gel et je le vois qu’il arrive, il me dit « j’ai chié un coup, ça va mieux, mais j’ai la chiasse » (désolé pour la littérature crue) et on attaque Bovine, on monte ensemble Dave Mackey nous reprend mais on continue régulier avec Clovis. Nous arrivons à Bovine il neige. contrôle et ravito boisson chaude dans un chalet d’alpage. Je prends 2 cocas, un café. Il y a J-M Thevenard frigorifié qui tente de se réchauffer avec une boisson chaude. Clovis a du mal à sortir du chalet, je repars , il a du mal à suivre, je descends donc seul sur Trient. Au ravito je fais de nouveau le plein de ma poche à eau. Et j’attaque Catogne seul qui est une montée beaucoup plus roulante que Bovine. Je me souviens bien , il y a 2 ans avec le Steph Pierrel. Je prend un gel dans la montée. J’arrive sur le haut, il faut relancer sur le replat, se remettre à courir, c’est un instant dure mais j’ai encore des jambes .Je vois personne devant ni derrière. Je passe au Check point et descend cool sur Vallorcine peut-être trop cool.. je croise des randonneurs qui m’annoncent qu’un coureur et juste devant moi. J’arrive à Vallorcine on m’annonce 10ème je pense au top 10. il y a Brochard sous la tente et un gars me suit. II va falloir aller le chercher. Je prend 2 cocas et repars très vite avant eux , je dois donc être 9ème. Il va falloir tenir. Le problème il n’y a plus de bosse à mon avantage. Il n’y a plus que le col des montés à faire à l’envers, c’est du faux plat montant il faut courir. Puis descente sur argentière et le fond de vallée en faux plat descendant très roulant jusqu’à Chamonix. Je me retourne et je vois les deux coureurs qui sont déjà là. Ils me passent mais je ne peux les accrocher, ils déroulent beaucoup mieux. Il faut que je tienne. J’arrive à Argentière on fait une boucle dans la ville pour aller se faire contrôler, je croise Brochard il doit être 1 minute devant. Finalement on descend sur les balcons Nord , c’est le départ du Marathon du Mont Blanc à l’envers et c’est très roulant : je ne crois plus au top 10 mais je finis à fond car derrière ça revient et dans les longues lignes droites j’aperçois un coureur qui dois être à moins d’une minute derrière. Je file à 15km/h. la nuit tombe, il se met à pleuvoir. La flamme rouge, la piscine, Ravanel, j’entends le speaker, l’arche d’arrivée. 10h26’56 ..même pas allumé le frontale ! Jean-louis est là et me félicite il me dit : « t ‘as fait un truc , derrière il y a des costauds » je lui répond « oui, je me suis surpris.. » il m’annonce que Nico fait 3 Super ! il a arraché le podium . je file à l’appartement prendre une douche. Nico, un peu surpris, me voit arriver. « T’es déjà là ! » « Déjà, déjà… cela fait presque une heure qu’il est arrivé !
Merci à toutes et tous d’avoir été avec moi
très prêt ou derrière l’ordinateur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire